Marie-Sarah Adenis est une artiste amphibie qui puise dans les Arts et les Sciences. Elle est à la fois diplômée en design (ENSCI-les-Ateliers) et en biologie (ENS-Ulm). Dans son travail, elle tire des fils entre l’infiniment petit et l’infiniment lointain pour mettre en lumière les relations sous-jacentes que nous avons avec ces mondes invisibles. Le vivant est sa matière et elle invente des manières de le mettre en scène. S’inscrivant dans les nouveaux récits du monde que les scientifiques nous rapportent aujourd’hui, elle s’attache à les mettre en forme en empruntant l’univers symbolique mis en place depuis des millénaires par les sociétés magiques.
︎ Tousteszincs
︎ Le réel et son double
︎ Le virus que donc je suis
︎ Génomique oraculaire  
︎ La soupe primitive

En 2020, elle est lauréate du prix AudiTalents pour son projet Ce qui tient à un fil. Cette plongée dans le monde de l’ADN et des mystères du vivant est exposée au Palais de Tokyo en 2021.
︎ Ce qui tient à un fil

L’écriture tient une part importante dans sa pratique. Elle travaille par expériences de pensée et opère des croisements qui font surgir de nouveaux concepts. Son mémoire est à ce titre une cartographie inépuisable à la source de presque tous ses projets.
︎ Danser parmi les fossiles

© Mariam Chammat
Elle écrit actuellement un livre à paraître aux Éditions Actes Sud où elle cherche une nouvelle langue pour saisir l’énigme de nos origines en croisant le récit des sciences et celui des mythes. Les filles du feu, écrit en 2024, ouvre la voie à ce métissage.
︎ Les filles du feu

Parfois encore, elle approche le vivant comme une source inépuisable de nouveaux chemins visant à réparer le monde. C’est ainsi qu’elle a co-fondé l’entreprise PILI (dont elle assre la direction créative), qui développe un procédé écologique de bioproduction de couleurs pour remplacer les colorants pétrochimiques dans l’industrie, grâce à une collaboration inédite avec des micro-organismes.
︎ Les usines cellulaires de la couleur 

En parallèle de cette aventure industrielle, elle poursuit cette quête de renouvellement des imaginaires en invitant d’autres artistes à ses côtés afin d’enrichir et dépoussiérer notre vision du monde microbien.
︎ Gloire aux microbes !

Elle intervient régulièrement dans des écoles d’art (Beaux Arts, ENSAD, ENSCI...) où elle explore avec les élèves de nouveaux contextes de recherches transdisciplinaires afin de faire émerger d’autres rapports symboliques, philosophiques et politiques entre vivant, technologie, écologie et société.
︎ Aux frontières du vivant








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Entretien à la Fondation Hartung Bergman
interview réalisée par Thomas Schlesser (avec Stavros Kastanevas et Jean-Marc Chomaz)