Spectacle "Quelques secondes d'éternité"   •   Musée d'Orsay   •   24 et 25 janvier 2026                        Best Invention pour l'eco-indigo   •   Times Magazine              

Marie-Sarah Adenis est une artiste amphibie qui puise dans les Arts et les Sciences. Elle est diplômée en design (ENSCI-les-Ateliers) et en biologie (ENS-Ulm). Dans son travail, elle tire des fils entre l’infiniment petit et l’infiniment lointain pour mettre en lumière les relations sous-jacentes que nous avons avec ces mondes invisibles. Le vivant est sa matière et elle invente des manières de le mettre en scène. À mi-chemin entre un travail de plasticienne, de chercheuse et de conteuse, elle mêle sciences et fictions et fabrique des récits hybrides où se croisent visions scientifiques, techniques, ancestrales et oniriques, de manière à renouveler nos imaginaires.
︎ Tousteszincs
︎ Le réel et son double
︎ Le virus que donc je suis
︎ Génomique oraculaire  
︎ La soupe primitive

En 2020, elle est lauréate du prix AudiTalents pour son projet Ce qui tient à un fil. Cette plongée dans le monde de l’ADN et des mystères du vivant est exposée au Palais de Tokyo en 2021.
︎ Ce qui tient à un fil

Le texte est son matériau de prédilection. Elle travaille par expériences de pensée et opère des croisements qui font surgir de axiomes poétiques. Elle écrit actuellement un livre à paraître aux Éditions Actes Sud où elle cherche une nouvelle langue pour saisir l’énigme de nos origines en croisant le récit des sciences et celui des mythes. Son mémoire de fin d’étude est une cartographie inépuisable à la source de presque tous ses projets.
︎ Danser parmi les fossiles


Les filles du feu, écrit en 2024, ouvre la voie à ce métissage de la science et de la poésie, et plus encore avec le texte qu’elle a écrit pour le spectacle Quelques secondes d’éternité imaginé en collaboration avec des artistes et des scientifqiues pour célébrer les 40 ans du Musée d’Orsay.
︎ Les filles du feu
︎ Quelques secondes d’éternité

Parfois encore, elle approche le vivant comme une source inépuisable de nouveaux chemins visant à réparer le monde. C’est ainsi qu’elle a co-fondé l’entreprise Pili (dont elle assure la direction créative), qui développe un procédé écologique de bioproduction de couleurs pour remplacer les colorants pétrochimiques dans l’industrie, grâce à une collaboration inédite avec des micro-organismes.
︎ Pili, les couleurs écologiques

En parallèle de cette aventure industrielle, elle poursuit cette quête de renouvellement des imaginaires en invitant d’autres artistes à ses côtés afin d’enrichir et dépoussiérer notre vision du monde microbien et elle imagine de nouveaux formats pour faire dialoguer les disciplines
︎ Gloire aux microbes 
︎ Microbes Volte-face

Elle intervient régulièrement dans des écoles d’art (Beaux Arts, ENSAD, ENSCI) où elle explore avec les élèves de nouveaux cadres de recherches transdisciplinaires afin de faire émerger d’autres rapports symboliques, philosophiques et politiques entre vivant, technologie, écologie et société.
︎ Aux frontières du vivant





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Entretien à la Fondation Hartung Bergman
interview réalisée par Thomas Schlesser (avec Stavros Kastanevas et Jean-Marc Chomaz)